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Évitez les contacts à haut risque durant les trajets collectifs
Expert Jeroen Van Kerckhoven
Expert en prévention-infirmier du travail
Prévoyez des cloisons démontables dans les véhicules
Depuis le 1er octobre, l’utilisation correcte d’un masque ne suffit plus en cas de partage de moyens de transport à des fins professionnelles. Les personnes assises pendant plus de 15 minutes dans un rayon de deux sièges (dans chaque direction) de leur collègue positif au COVID-19 sont considérées comme des contacts à haut risque.
Malgré toutes les campagnes de prévention, le nombre de contacts à haut risque dans le secteur de la construction reste élevé. Les transports collectifs, partage de véhicule entre collègues pendant les heures de travail, en sont principalement à l’origine. En effet, l’intérieur des voitures et des camionnettes est un espace petit et compact dans lequel la ventilation est difficile à évaluer. En outre, le trajet, et donc le contact à haut risque, dure généralement plus de 15 minutes. Pendant ce laps de temps, le virus a la possibilité de se propager par gouttelettes de salive et par aérosols libérés lors de la respiration, de la toux et d’échanges verbaux.
Quand le transport collectif est-il possible ?
Si les travailleurs ne peuvent se rendre sur le site individuellement par leur propre moyen de transport, le transport collectif peut avoir lieu uniquement si le véhicule est équipé d’une cloison souple et facilement amovible entre les passagers et tous les occupants portant un masque. Seul le respect de cette combinaison ou la possibilité pour les collègues de s’asseoir à une distance plus élevée qu’un rayon de deux sièges dans chaque direction permet à chacun d’être « juste » considéré comme un contact à faible risque.
À quoi ressemble une cloison facilement amovible ?
L’installation d’une telle cloison est autorisée pour le moment jusqu’au 1er mai 2021, sans que le véhicule soit spécifiquement inspecté. Toutefois, cette protection temporaire doit répondre à certaines exigences :
- La cloison doit être facile à démonter (autrement dit : sans utiliser d’outils).
- Elle doit être fabriquée en matériau flexible. Le plexiglas (acrylate) n’est donc pas autorisé, car ce matériau risque de se briser en cas de collision.
- La perméabilité à la lumière doit s’élever à 70 %.
- Elle ne doit pas empêcher le bon fonctionnement des autres systèmes de sécurité tels que les airbags et les ceintures de sécurité.
Si la protection temporaire ne répond pas aux exigences de l’inspection, la police peut verbaliser.
De plus, l’installation d’une protection n'est pas suffisante en cas de changement de conducteur. Dans cette situation, les surfaces de contact doivent être désinfectées à chaque fois.
Avez-vous déjà regardé notre vidéo d’instructions coronavirus spécifique au secteur de la construction ?
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