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Témoignage VAPH

Les problèmes physiques et les douleurs au travail augmentent à mesure que les lieux de travail modernes se tournent vers le travail sédentaire. L’agence flamande pour les personnes en situation de handicap (VAPH) maintient durablement au travail les collaborateurs souffrant de douleurs. Pour ce faire, elle est aidée par des experts en éducation à la douleur d’IDEWE.

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La douleur est un problème fréquent sur le lieu de travail. Pas moins de 62 % des travailleurs belges souffrent de problèmes physiques, tels que des douleurs et des gênes au niveau des muscles et des articulations. Et 20 % d’entre eux sont même confrontés à des douleurs persistantes. Les problèmes physiques sont également responsables de 32 % des absences de longue durée en Belgique.

Vera Demil, collaboratrice administrative à la VAPH, souffre de douleurs chroniques depuis des années. Elle bénéficie du soutien de Karolien Corten, collaboratrice RH à la VAPH, et de Hadewyck Lagrou, collaboratrice aux politiques au sein de la même organisation. Vera, Hadewyck et Karolien expliquent comment les collaborateurs souffrant de douleurs restent au travail dans leur organisation.

« Après l’atelier ‘Gestion de la douleur au travail’, les personnes souffrant de douleurs se sentent moins coupables. »

Atelier sur la gestion de la douleur

Chaque expérience de la douleur est différente, tout comme chaque situation de travail. C’est pourquoi IDEWE propose l’atelier « Gestion de la douleur au travail ». « Au cours de ce trajet de prévention, nos collaborateurs se familiarisent avec le système de la douleur. Cela implique une approche multidisciplinaire par des médecins du travail, des ergonomes et des psychologues du travail », explique Karolien Corten, collaboratrice RH à la VAPH.

C’est un expert par l’expérience qui donne l’atelier d’IDEWE, quelqu’un qui souffre lui-même de douleurs. L’expert donne de précieux conseils sur la manière de gérer ces problèmes. « Les témoignages et les expériences de l’expert m’ont appris à gérer la douleur. Pas seulement à la maison, mais aussi sur mon lieu de travail », explique Vera Demil, collaboratrice administrative à la VAPH.

Les collaborateurs du département RH ont suivi plus ou moins la même formation, mais en mettant l’accent sur le soutien. « Après l’atelier, les personnes souffrant de douleurs se sentent rassurées parce qu’elles réalisent qu’elles ne sont pas seules. Il y a d’autres personnes dans la même situation », explique Hadewyck Lagrou, collaboratrice aux politiques à la VAPH. 

« Nous voulons protéger les collaborateurs contre les problèmes physiques qui peuvent survenir sur le lieu de travail. »

Faire de l’exercice au travail

Ce n’est pas uniquement une charge de travail élevée ou un stress émotionnel qui peuvent provoquer ou aggraver la douleur, mais aussi le mode de vie des travailleurs et la manière dont ils gèrent la douleur. Pourtant, il est possible de réduire l’impact des problèmes physiques en combinant différentes stratégies et en adoptant une approche intégrée. Par exemple, en encourageant les collaborateurs à faire autant d’exercice que possible. À la VAPH, les collègues peuvent ainsi travailler tout en pédalant sur un vélo de bureau.

« Notre objectif est de protéger autant que possible les collaborateurs contre les problèmes physiques qui peuvent survenir sur le lieu de travail. Notre travail consiste principalement en du travail de bureau, où l’on reste assis sans bouger pendant des heures. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur l’activité physique », explique Hadewyck Lagrou, collaboratrice aux politiques à la VAPH. 

« Avec IDEWE, nous veillons à ce que chaque collaborateur puisse rester en poste. »

Climat de travail positif

Un environnement de travail favorable détermine si les travailleurs souffrant de douleurs restent au travail ou le reprennent avec succès. Leur propre perception de la douleur et du travail, ainsi que leur comportement face à la douleur, jouent également un rôle important à cet égard. « Le fait de pouvoir travailler dans un climat positif favorise la productivité. Et cela a un effet positif sur l’ensemble de l’organisation », ajoute Karolien.

« Je pense qu’il est particulièrement important que les personnes souffrant de douleurs chroniques se sentent soutenues et comprises. Par leurs collègues, mais aussi par leur supérieur hiérarchique. C’est important pour le bien-être général sur le lieu de travail, et pour arriver à maintenir tous les travailleurs au travail. En tant qu’ergocoaches, nous offrons un soutien aux personnes souffrant de douleurs chroniques. Grâce à IDEWE, nous faisons de grands progrès dans ce domaine. Nous veillons ainsi à ce que chaque collaborateur puisse rester en poste », conclut Hadewyck.

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