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Le médecin du travail décide de la nécessité de tests rapides répétitifs dans les entreprises
Expert Hilde Vanacker
Directrice prévention médicale
Un résultat négatif ne dispense d’aucune obligation, un test positif entraîne une quarantaine et le contact tracing
Le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale a clarifié l’utilisation des tests rapides pour lutter contre le coronavirus dans les entreprises. Ils peuvent être utilisés dans trois situations. Il appartient au conseiller en prévention-médecin du travail de juger de la pertinence de leur utilisation.
Le conseiller en prévention-médecin du travail peut effectuer des tests rapides dans trois cas.
- Gestion de clusters - Les tests peuvent être utilisés pendant une période spécifique afin de contrôler et de contenir une épidémie (imminente) dans l’entreprise. La période est déterminée en fonction du nombre de nouvelles infections détectées.
- Sur la base d’une évaluation des risques - En dehors du cadre de la gestion de clusters, et donc sans indications d’une épidémie réelle, le médecin du travail peut estimer que l’utilisation de tests rapides est pertinente pour limiter la propagation du virus et protéger la santé des travailleurs. Cela peut être dû, par exemple, au fait que des clusters ont été identifiés dans le passé, à l’impossibilité de limiter les contacts sur le lieu de travail ou à l’identification d’une circulation accrue du virus dans la région.
- Sur ordre du médecin inspecteur social - En cas d’infractions très graves au respect des mesures de prévention, le médecin inspecteur social de la Direction générale Contrôle du bien-être au travail du SPF ETCS peut également demander au conseiller en prévention-médecin du travail d’effectuer des tests répétitifs. Cela s’accompagnera toujours de mesures correctives.
Positif/négatif
Un résultat positif à un test rapide entraînera dans tous les cas une quarantaine et une recherche des contacts. Un résultat négatif ne dispense d’aucune obligation. En effet, les tests négatifs n’excluent pas totalement la possibilité que la personne testée soit contagieuse. Une faible charge virale peut rester invisible. Après la vaccination, la réalisation d’un test rapide est inutile. Ces tests ne dispensent donc pas l’employeur et les travailleurs de l’obligation de respecter les mesures de prévention visant à éviter la propagation de la COVID-19.
L’utilisation de tests s’accompagne toujours d’un contrôle des mesures de prévention et, si nécessaire, de leur adaptation.
Acte médical
La réalisation de ces tests rapides antigéniques nécessite toujours un acte médical et doit donc être effectuée par un infirmier ou un médecin. Les kits de tests rapides ne peuvent être demandés que par les médecins du travail et doivent leur être livrés directement. Ils ne peuvent en aucun cas être remis directement aux employeurs.
Les travailleurs doivent donner leur consentement pour être testés et le test doit être volontaire. Il est donc très important que l’objectif des tests leur soit aussi expliqué clairement.
S’agissant d’un traitement de données relatives à la santé, les résultats des tests ne peuvent en aucun cas être divulgués à l’employeur. Les résultats des tests doivent être enregistrés dans l’outil Corona Test Prescription & Consultation (CTPC), une plateforme en ligne que les médecins du travail utilisent pour demander des tests, consulter les résultats des tests et enregistrer les résultats des tests rapides.
Lisez la note complète sur la stratégie de test concernant les tests rapides du 23 mars 2021.
N’hésitez pas à contacter nos experts pour obtenir de plus amples informations.
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