Témoignage Les Frères de la Charité (EAP)
Les Frères de la Charité jouent un rôle important dans nos soins de santé mentale. L’organisation dispose de centres psychiatriques et d’hôpitaux dans toute la Flandre. Sa vision ? Chaque personne mérite un traitement, des soins et un soutien adaptés. Cela vaut pour les patients, mais aussi pour les travailleurs. Les hôpitaux psychiatriques Sint-Jan-Baptist et Sint-Alexius collaborent avec IDEWE afin d’offrir aux travailleurs le soutien adéquat.
Eddy Carrette, conseiller en prévention interne des hôpitaux psychiatriques Sint-Jan-Baptist et Sint-Alexius, explique comment est née la collaboration avec IDEWE : « Je suis tombé par hasard sur une travailleuse visiblement bouleversée. Elle avait des difficultés financières et ne voyait pas d’issue. Elle était épuisée mentalement. Avec l’aide des directeurs Marc Van Uytven (Sint-Jan-Baptist) et Paul Goetstouwers (Sint-Alexius), nous avons cherché et trouvé le soutien adéquat. Forts de cette expérience, nous nous sommes adressés à IDEWE, à la recherche d’un moyen d’améliorer le bien-être de nos travailleurs à long terme.
Prévenir l’absentéisme
Le secteur des soins de santé est connu pour être sujet à l’absentéisme. Le constat est le même à Sint-Jan-Baptist et à Sint-Alexus. « L’absentéisme de longue durée résulte d’un déséquilibre entre la charge et la capacité de charge », explique Marc. « Parfois, une charge de travail excessive en est à l’origine, mais la cause peut aussi se trouver en dehors du travail. Si vous êtes confronté à un problème relationnel, à une souffrance psychologique ou à une perte, par exemple, vous devez l’affronter 7 jours sur 7. Il est logique que le travail (et dans notre cas, la prise en charge des autres) devienne alors beaucoup plus difficile ».
En particulier, les personnes qui sont absentes pour des raisons mentales ou émotionnelles le sont souvent pour une longue période. « Dans de telles situations, il n’est pas utile de rester à la maison », explique Eddy. « En effet, mettre son travail en suspens pendant un certain temps ne change rien au problème. Ce n’est qu’en trouvant et en traitant la cause immédiate que l’on peut réduire voire prévenir l’absentéisme à long terme. Et cela profite à toutes les parties. »
« Ce n’est qu'en trouvant et en traitant la cause immédiate que l’on peut réduire ou même prévenir l’absentéisme à long terme. Et cela profite à toutes les parties. »
Dans les bons comme dans les mauvais jours
Comment pouvons-nous améliorer le bien-être de nos travailleurs afin de prévenir l’absentéisme ? Et d’une manière qui corresponde à notre culture d’entreprise ? Cette question, les Frères de la Charité l’ont posée à IDEWE. « Dans les deux hôpitaux, nous sommes attachés à une culture d’entreprise familiale », explique Eddy. « Une culture dans laquelle les travailleurs savent qu’ils peuvent toujours s’adresser à nous, tant pour des problèmes au sein de l’organisation qu’en dehors. Dans les bons comme dans les mauvais jours. » Voilà comment est né le projet RECOVER, basé sur l'offre de EAP d’IDEWE.
Grâce à l’Employee Assistance Program (EAP) IDEWE offre aux employeurs une solution complète pour le bien-être mental, émotionnel et physique au travail. Le programme fournit des conseils sur mesure pour toute une série de problèmes liés au travail et à la vie privée : du stress aux problèmes relationnels en passant par la dépression.
Pour ces conseils, IDEWE collabore notamment avec Pobos. Il s’agit d’un centre de conseils en matière de bien-être qui offre un soutien en cas d’événements traumatisants et de problèmes psychosociaux. Eddy connaissait déjà l’organisation : « Par le passé, nous avions déjà collaboré avec succès avec Pobos dans le cadre d’un projet sur le traitement des traumatismes. Il était donc logique d’impliquer l’organisation dans ce projet également. Grâce au centre de conseils, nous bénéficions toujours d’un réseau de psychologues, de psychothérapeutes et de coaches expérimentés à la disposition de nos travailleurs. »
« Grâce au projet RECOVER, nous avons entre les mains une solution complète pour le bien-être de nos travailleurs ».
Double soulagement
Selon Paul, les deux hôpitaux envoient un message clair avec RECOVER : « Nous tendons la main à nos travailleurs lorsqu’ils ont le plus besoin de nous. En effet, en plus d’une oreille attentive, nous leur offrons rapidement l’aide dont ils ont besoin. » Cela présente en outre des avantages pour l’employeur : « Savoir que ses travailleurs seront aidés rapidement et correctement est très rassurant. D’une part, l’absentéisme est réduit. D’autre part, vous ne souhaitez pas que vos travailleurs souffrent. »
« Par ailleurs, grâce à ce projet, nous sommes davantage en contact avec ce qui se passe au travail », ajoute Eddy. « Nous remarquons plus vite et mieux ce à quoi les travailleurs sont confrontés, s’il y a de la frustration, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Ce sont des informations précieuses que nous aimons connaître en tant qu’organisation ».
Du projet pilote à la valeur permanente
À l’origine, RECOVER était un projet pilote. « L’objectif était de traiter environ huit cas et d’évaluer l’approche par la suite », explique Eddy. Mais le besoin de soutien s’est rapidement avéré beaucoup plus important. Les Frères de la Charité ont constaté une baisse de l’absentéisme de longue durée. « Finalement, nous avons avancé le moment de l’évaluation. Il a été décidé de passer de RECOVER à un EAP définitif dans les deux hôpitaux psychiatriques ».
Cette décision a fait l’objet d’une communication approfondie, notamment lors des concertations avec les supérieurs hiérarchiques et le comité pour la prévention et la protection au travail. « Les travailleurs se tournent vers RECOVER de différentes manières : par le biais des personnes de confiance, des supérieurs hiérarchiques ou du conseiller en prévention interne. Le projet est bien établi et tout le monde y participe ».
Marc explique ce succès comme suit : « Travailler en étroite collaboration en interne est l’un des chevaux de bataille de nos hôpitaux. Nos directions et nos départements sont en contact permanent les uns avec les autres. Cette manière de travailler est d’une importance cruciale dans un projet tel que RECOVER. Les travailleurs frappent à votre porte en situation de crise, souvent après de longs moments d’hésitation. Cela demande du courage. Si vous les faites attendre trop longtemps, ils risquent de se taire. Et c’est ce qu’il faut éviter à tout prix. Cela fonctionne, précisément parce que nous sommes en phase les uns avec les autres ».
Une étroite collaboration est d’une importance cruciale dans un projet tel que RECOVER. Les travailleurs frappent à votre porte en situation de crise. Si vous les faites attendre trop longtemps, ils risquent de se taire. »
Le soutien correct
Eddy est plus que satisfait du soutien apporté par IDEWE. « Notre demande n’était pas du tout concrète. Nous avons expliqué notre situation et nos besoins à IDEWE et, sur cette base, nous avons élaboré ensemble un plan d’approche clair. Cette cocréation a bien plus de valeur qu’une solution toute faite. »
Paul explique : « Les services externes de prévention ont souvent tendance à mesurer et à diagnostiquer. IDEWE va plus loin : il formule des conseils et les traduit en solutions et actions concrètes. En bref : IDEWE joint le geste à la parole. Et c’est cela, l’accompagnement. »
Marc ajoute : « Les collègues qui nous soumettent un problème sont mis en contact le jour même avec un expert via notre service interne de prévention. Il n’est pas possible de fournir l’aide adéquate encore plus rapidement. Nous devons à IDEWE ce succès dans nos hôpitaux. L’EAP est une réussite totale. La rapidité avec laquelle le projet s’est mis en place et la baisse de l’absentéisme ne peuvent que le confirmer. »
« Nous accordions déjà beaucoup d’attention à la réintégration après des absences de longue durée. Mais nous n’accordions pas encore suffisamment d’attention à leurs causes. Grâce à IDEWE, nous offrons désormais aux travailleurs le soutien adéquat en temps utile. Mentalement, émotionnellement et physiquement. »
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