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« La confidentialité constitue la base d’une bonne réintégration »
Cathelijne van der Veer
Coach en réintégration de la Ville et du CPAS de Louvain
Témoignage de la Ville de Louvain
En 2022, Cathelijne van der Veer est devenue la coach réintégration de la Ville et du CPAS de Louvain. En collaboration avec ses collègues, elle soutient les travailleurs malades de longue durée à la fois pendant leur absence et lorsqu’ils se sentent prêts à revenir au travail. « IDEWE est un partenaire essentiel dans l’application de notre politique en matière de réintégration, » déclare Cathelijne.
Cathelijne soutient les travailleurs de différentes manières. Ainsi, elle est toujours à la recherche de la meilleure solution pour la personne concernée. Toute personne peut contacter Cathelijne pour un premier entretien exploratoire. Les travailleurs peuvent non seulement demander un soutien spontanément, mais aussi par l’intermédiaire de leur supérieur hiérarchique ou du médecin du travail d’IDEWE. Plus le trajet de réintégration débutera tôt, plus les chances de trouver la bonne solution seront grandes.
« La confidentialité est capitale, mais il est tout aussi important de garder à l’esprit les intérêts de l’organisation. »
Entretien de coaching confidentiel
Selon Cathelijne, la confidentialité constitue la base d’une bonne réintégration. Tout ce qu’un travailleur partage avec elle lors d’un entretien de coaching est confidentiel.
« La clé d’un trajet de réintégration réussi est de garder constamment à l’esprit les intérêts de l’organisation et du travailleur en vue de concilier les deux. J’essaie ainsi de rapprocher le travailleur malade et le service. »
« Notre médecin du travail connaît tous nos travailleurs. En cas de blocage, elle nous vient en aide aussitôt. »
Collaboration et soutien fructueux
Cathelijne valorise la collaboration fructueuse avec le docteur Allaer, la conseillère en prévention-médecin du travail coordinatrice d’IDEWE pour la Ville et le CPAS de Louvain. « La valeur de cette collaboration est évidente, surtout lorsque nous sommes bloqués et que nous ne savons pas quoi faire. Le docteur Allaer connaît tous les membres de notre personnel. En outre, elle veille à ce que ses collègues médecins obtiennent les informations dont ils ont besoin ».
Cathelijne et ses collègues ont des contacts hebdomadaires avec le docteur Allaer. « Une équipe médicosociale a lieu tous les trois mois. Au cours de cette réunion, nous discutons de la situation de certains travailleurs avec le médecin. Nous pouvons ainsi les soutenir par des propositions concrètes. »
Si la Ville ou le CPAS de Louvain savent qu’un travailleur sera absent pendant quatre semaines, il recevra alors une lettre type contenant tous les détails d’IDEWE, les coordonnées de la personne compétente au sein du service du personnel pour les questions pratiques, et la possibilité de demander l’aide de Cathelijne. « Les personnes peuvent prendre rendez-vous elles-mêmes. Mais il arrive aussi qu’une semaine après qu’une personne est tombée malade, un supérieur hiérarchique nous demande de contacter un travailleur. Il se peut alors que nous prenions contact assez rapidement. Tout dépend donc de la situation individuelle de la personne. Nous adaptons notre approche de manière à ce qu’elle soit optimale pour tout le monde.
« Rares sont les personnes qui refusent un entretien sur une base volontaire. Tout simplement parce que nous n’exerçons pas de pression. »
Miser sur le dialogue
La Ville et le CPAS de Louvain utilisent principalement des trajets de réintégration informels. Contrairement au trajet formel, celui-ci part d’un dialogue sur une base volontaire. Et non pas à partir d’un examen obligatoire chez IDEWE. Ce dialogue, qui part d’un intérêt réel, crée une atmosphère d’ouverture.
« Nous constatons que cela a un effet positif chez nous. Nous demandons aux personnes de venir à un entretien. S’ils ne répondent pas immédiatement, c’est leur droit le plus strict. Il s’agit d’une offre de soutien. Cependant, nous ne laissons personne sur le carreau et nous restons en contact pour maintenir le lien entre le travailleur et l’organisation. Mais je ne vois personne qui ne veuille pas d’un entretien. Je pense que cela est lié à la nature informelle du trajet de réintégration. Nous constatons que la combinaison d’un intérêt sincère, d’une préoccupation et d’efforts adaptés en vue de la reprise du travail est la meilleure garantie d’une réintégration réussie ».
Un pas en avant
Depuis 2019, un trajet a été élaboré pas à pas. « Nous sommes satisfaits de ce que nous avons atteint. Nous sentons que les collaborateurs se transmettent ce qu’un tel trajet leur apporte. De plus en plus de supérieurs hiérarchiques se retrouvent également dans l’équipe des coaches en réintégration. C’est pourquoi nous développons un programme dans lequel nous formons les supérieurs hiérarchiques à assumer leur rôle important dans un trajet de réintégration. Nous les aidons à gérer leurs travailleurs malades (de longue durée) avec bienveillance et efficacité. Dans les cas plus complexes, les coaches en réintégration s’occupent eux-mêmes de la situation.
« Ainsi, notre coopération avec IDEWE évolue également. En effet, nous ne sommes pas les seuls à dialoguer avec IDEWE. C’est également le cas de plusieurs supérieurs hiérarchiques. Une belle avancée pour l’avenir. »
Consultez notre dossier pour en savoir plus sur la réintégration.
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