Retour Filip a sauvé une vie grâce à sa formation en premiers secours
Filip a sauvé une vie grâce à sa formation en premiers secours
« J’ai tout de suite su quoi faire pour réanimer la victime »
Sauver une vie, ce n’est pas donné à tout le monde. Et pourtant, c’est à la portée de tous. Filip Van de Winkel le sait mieux que personne. Ce surveillant scolaire d’Alost a prodigué les premiers secours à un homme en arrêt cardiaque. « Grâce aux gestes de premiers secours, il s’en est tiré », raconte Filip. Voici son témoignage.
« Je suis surveillant-éducateur au collège Saint-Joseph depuis 1987. J’y suis aussi responsable du poste de premiers secours. C’est la raison pour laquelle mes collègues et moi suivons régulièrement des recyclages en premiers secours. Le formateur d’IDEWE vient sur place pour refaire le point sur nos connaissances en matière de soin des plaies et de réanimation. »
De réanimateur à ange gardien
« La plupart du temps, il s’agit de soigner des petits bobos, comme une coupure au doigt ou une cheville foulée. Mais ce jour-là, une dame de l’administration a déboulé dans le bureau en criant « réanimation ! réanimation ! » Un homme avait perdu connaissance dans le cabinet d’avocats qui se trouve de l’autre côté de la rue. Je me suis précipité sur les lieux. »
« J’ai fait un massage cardiaque pour relancer la circulation sanguine. »
— Filip Van de Winkel, surveillant-éducateur au collège Saint-Joseph d’Alost
« J’ai tout de suite compris que c’était sérieux. L’homme ne respirait plus et il était tout bleu. J’ai demandé qu’on appelle les secours et j’ai commencé la réanimation. Grâce à ma formation en premiers secours, j’ai su directement comment réagir. J’ai pratiqué un massage cardiaque pour faire circuler le sang, ce qui a permis à l’oxygène encore présent d’alimenter les organes vitaux. »
Une formation en premiers secours pour sauver des vies
« Tout va très vite quand on essaie de sauver quelqu’un. J’ai senti l’adrénaline monter, mais j’ai vu que la réanimation était efficace. L’homme a repris des couleurs. Après un petit temps, un médecin généraliste du quartier a pris le relais jusqu’à l’arrivée de l’ambulance. »
« J’ai appris par la suite que l’homme s’en était tiré. J’ai été tellement soulagé. C’est là qu’on se rend compte de l’importance d’une formation en premiers secours. »
• Chaque jour, 30 Belges font un arrêt cardiaque.
• En l’absence de premiers secours, les chances de survie diminuent de 10 % à chaque minute qui passe.
• 60 % des Belges ne connaissent pas la différence entre un arrêt cardiaque, une crise cardiaque et une insuffisance cardiaque.
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