New Way of Working

3e partie : comment le département ICT stimule votre travail hybride au lieu de l’entraver ?

La technologie jouera un rôle clé dans le New Way of Working. Et ce qui était vrai pour le travail hybride dans la deuxième partie l’est également pour les outils informatiques : les personnes qui les abordent intelligemment, en prêtant attention à la qualité du travail et au bien-être, profitent de leur plein potentiel. Les employeurs qui n’y accordent pas suffisamment d’attention risquent à leur tour de réduire à néant la résilience progressivement acquise (voir 1re partie).

Les outils nous permettent de travailler plus efficacement et d’améliorer la qualité du travail. Ce faisant, ils rendent aussi notre travail plus agréable : car qui n’est pas heureux qu’une feuille Excel adapte automatiquement tout le calcul en ne changeant qu’un seul petit chiffre ? Des logiciels à la mode tels que Teams nous permettent de nous concerter facilement : nous pouvons organiser une réunion depuis notre domicile, ou envoyer un chat à un collègue au lieu de déranger tout le bureau avec une question pas très importante.

Cependant, toutes ces bonnes choses n’arrivent pas naturellement. Les outils peuvent également avoir un impact négatif sur le travail et le bien-être, entraînant un risque accru de départ et de burn-out. C’est pourquoi nous vous aidons à reconnaître et à éviter les principaux pièges.

Facteurs de stress technologique

Une étude menée par IDEWE en collaboration avec la KU Leuven auprès de 1 700 Belges montre que les facteurs de stress technologique sont bien réels et que 86 % des travailleurs qui y sont confrontés à un degré élevé courent également un risque élevé de burn-out. Nous énumérons ci-dessous un certain nombre de témoignages typiques de travailleurs concernant le stress technologique. Vous serez frappé par le nombre d’entre eux qui vous sembleront familier, ou que vous vivez peut-être en ce moment-même :

• « Je n’ai pas pu achever quoi que ce soit aujourd’hui, parce que les chats et les e-mails me déconcentrent constamment. » (la gestion du temps et la qualité du travail se détériorent)
• « Toujours réagir rapidement à tout est très stressant, mais si je ne le fais pas, on pourrait croire que je ne suis pas performant ». (hyperconnectivité)
• « Le collègue X m’appelle dix fois par jour sur Teams pour des choses qui ne sont absolument pas urgentes. » (manque d’hygiène de communication)
• « Après la journée de travail, mes yeux et mon cerveau sont très fatigués et parfois je suis même épuisé physiquement ». (surstimulation)
• « Je ne maîtrise pas l’outil X. Cela me donne l’impression de ne pas pouvoir suivre. » (La complexité technologique réduit la confiance en soi et le sentiment de sécurité d’emploi)
• « L’outil Y se retourne contre moi plus qu’il ne me soutient et cela me frustre. » (stress lié à l’informatique)
• « Je ne maîtrise pas l’outil X. Cela me donne l’impression de ne pas pouvoir suivre. » (La complexité technologique réduit la confiance en soi et le sentiment de sécurité d’emploi)

Nombre de ces problèmes sont liés à notre « cerveau actif ». Pour fournir du bon travail, ce cerveau a besoin de structure et de concentration. Les outils qui interfèrent avec lui risquent davantage de nuire à votre organisation que de la soutenir.

ICT = bytes + personnes

Maintenant que vous savez où se trouvent les pièges, nous aimerions vous aider à les éviter. Si vous suivez les conseils suivants, vous ferez déjà un grand pas en avant :

• Réfléchissez aux outils que vous implémentez ou non, et pour qui.
• Déployez des nouveaux outils aussi progressivement que possible.
• Associez la conduite du changement, y compris la formation, à tous les changements majeurs, en mettant l’accent sur leur rôle dans l’organisation et leur niveau numérique. De cette façon, vos travailleurs sauront comment utiliser chaque outil et, surtout, quel avantage ils en tireront.
• Donnez-leur un point de contact pour les questions ou les problèmes. En fonction de l’outil, il peut s’agir d’un collègue ou d’un service d’assistance externe, ou d’une combinaison des deux.
• Sensibilisez vos travailleurs aux choses qu’ils peuvent faire afin d’éviter la surstimulation. Donnez-leur par exemple des conseils pour éviter les aspects néfastes tels que le temps d’écran prolongé et proposez des solutions. Proposez également la possibilité (peu connue) de bloquer les pop-ups de la boîte e-mail, du chat, de Google Chrome, etc.
• En outre, mettez en place une hygiène de communication à l’échelle de l’organisation et à l’échelle humaine. Une telle hygiène est un ensemble d’accords et de conseils sur l’utilisation correcte des outils de communication. Vous pouvez par exemple indiquer explicitement qu’il est tout à fait normal d’être temporairement indisponible. Faites-le autant que possible en dialoguant avec le personnel et travaillez autant que possible avec des conseils au lieu d’interdictions et d’injonctions. Ils en verront ainsi l’importance pour leur propre bien-être et celui de leurs collègues.
• Promouvoir une déconnexion globale pour recharger ses batteries, notamment pendant les vacances.

Vous souhaitez savoir quels sont les points d’attention au sein de votre organisation dans le domaine de la déconnexion ?

Complétez notre liste de contrôle déconnexion.

Le fil conducteur de tous ces conseils est que la technologie ne se résume pas à des bytes, mais concerne aussi les personnes. Ne laissez donc pas votre politique en matière d’informatique uniquement entre les mains du département ICT. Parallèlement aux décisions relatives au choix, à l’achat et à la mise en œuvre des outils appropriés par le département ICT, votre service des ressources humaines et l’ensemble de la direction doivent surveiller l’impact de ces outils sur la santé et la satisfaction professionnelle de vos travailleurs. Ce travail d’équipe est la clé pour que la technologie remplisse sa mission : améliorer les performances et le bien-être.

Afin d’établir ce pont entre ICT et les RH, le soutien d’un service de prévention externe constitue une réelle valeur ajoutée. Si vous souhaitez en savoir davantage sur ce que nous pouvons faire pour vous, n’hésitez pas à prendre contact avec nous.

Le présent dossier NWOW est composé de trois parties

• Vers la page d’accueil du dossier complet
• Vers la 1re partie : comment retrouver notre résilience après une très difficile année de coronavirus ?
• Vers la 2e partie: Comment optimiser nos lieux de travail hybrides pout un bien-être maximal ?
• Comment gérer intelligemment le nouveau travail « hybride » en tant qu’employeur

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