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Les entreprises de construction doivent enregistrer les coordonnées des travailleurs étrangers
Les mesures de prévention vers et sur les chantiers sont d’application pour tous les travailleurs
Afin de limiter la propagation du coronavirus dans le secteur de la construction, il a été décidé par arrêté ministériel que les entreprises de construction devront désormais enregistrer les coordonnées des travailleurs étrangers.
Obligations liées au Covid-19 à l’égard des sous-traitants étrangers
Afin de faciliter la recherche des contacts dans ce cas précis, les entreprises de construction ont été chargées, par décret ministériel, de recueillir les coordonnées de leurs travailleurs étrangers. Il est apparu par le passé que toutes les coordonnées telles que le domicile et le numéro de téléphone, en Belgique, n’étaient pas systématiquement enregistrées. Lors de la concertation à ce sujet, les fédérations du secteur de la construction ont conclu qu’il suffisait de garder ces informations disponibles sur le chantier.
En plus de fournir la liste des coordonnées et de logement, le sous-traitant étranger doit également être en mesure de prouver que les travailleurs étrangers remplissent le Passenger Locator Form avant d’arriver dans notre pays. Les données doivent être conservées pendant quatorze jours calendrier à compter de la date d’achèvement des travaux et doivent ensuite être détruites.
Les données des travailleurs salariés et indépendants étrangers qui restent moins de 48 heures dans notre pays ou des travailleurs frontaliers ne doivent pas être enregistrées.
Les services d’inspection effectueront des contrôles rapides au cours de la période à venir afin de vérifier si ces obligations sont bien respectées.
Les mêmes mesures de prévention contre le coronavirus s’appliquent également aux travailleurs cohabitants
Les travailleurs étrangers du secteur de la construction, qui travaillent temporairement dans notre pays, vivent souvent avec leurs collègues, ce qui fait d’eux une bulle à part entière dans le cadre des mesures de prévention liées au Covid-19.
IDEWE souligne que ces travailleurs doivent appliquer également les mêmes mesures de prévention sur le chantier et sur le chemin du travail que celles qui s’appliquent aux autres travailleurs.
« À la maison, ils peuvent bénéficier des mêmes libertés qu’une famille cluster normale. Toutefois, nous recommandons qu’une fois en déplacement vers le chantier et lorsqu’ils y sont, ils appliquent les mêmes mesures de prévention que les autres travailleurs », déclare la responsable de la discipline Construction et bâtiments, Liesbeth Reekmans d’IDEWE.
« Il s’agit du maintien de la distanciation, de l’obligation du port du masque lors des déplacements ou lorsqu’ils sont à moins d’un mètre et demi de leurs collègues, d’une bonne hygiène des mains et d’une bonne hygiène en matière d’éternuement. Et ce, même s’ils ne travaillent ou ne se déplacent qu’avec les collègues avec lesquels ils vivent. Si l’un des travailleurs d’un certain groupe est testé positif au Covid-19, tout le groupe de cohabitants sera considéré comme des contacts à haut risque et tous devront donc être mis en quarantaine et être testés ».
N’hésitez pas à prendre contact avec votre bureau régional du Groupe IDEWE si vous avez des questions.
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