Message pour la nouvelle année Lode Godderis - CEO d'IDEWE

Chers clients, chers collègues, chers partenaires et à tous ceux qui apprécient IDEWE,

Ceux qui me connaissent, et ceux qui connaissent IDEWE savent que nous n’avons pas peur de relever des défis. Et aujourd’hui plus que jamais, ce ne sont pas les défis qui manquent en Belgique sur le plan du bien-être des travailleurs. Le taux d’absentéisme important ainsi que la difficulté de réintégrer les travailleurs après une absence de longue durée en sont de parfaits exemples. Les facteurs externes ne nous facilitent pas non plus la tâche. La crise du coronavirus avait déjà mis notre résilience à rude épreuve, ce à quoi se sont ajoutées la crise énergétique et l’inflation. En combinaison avec la pénurie sur le marché du travail, l’importance de la rétention des collaborateurs (et donc d’une prévention de qualité) ne fait qu’augmenter.

Mais assez parlé de défis. Car ce qui nous caractérise surtout chez IDEWE, c’est le positivisme. Affronter les défis. Les relever. Et, là où c’est possible, les transformer en opportunités. Car c’est possible, les exemples sont là.

Les comportements abusifs par exemple : ces faits en eux-même sont évidemment déplorables, mais grâce à la mise en lumière de nombreux cas ces dernières années, on observe une évolution très positive. Cela prouve que le tabou se lève. En conséquence, de plus en plus de personnes réfléchissent à la définition et au respect des limites. Le délai d’intervention lorsqu’une limite est dépassée se réduit de jour en jour. Cette prise de conscience va sans aucun doute faire baisser le nombre de cas et la gravité de ceux-ci. Et c’est vers cela que nous voulons aller en fin de compte.

Il en va de même pour ce que je considère comme une des tendances les plus récentes dans le domaine du bien-être des travailleurs, à savoir l’inclusion. Davantage d’inclusion, ce n’est pas seulement œuvrer pour un meilleur bien-être, c’est aussi l’une des solutions pour pallier la pénurie sur le marché du travail. Au plus les employeurs sont ouverts d’esprit lorsqu’il s’agit de composer leur panel de talents, au plus ils pourront attirer et conserver ces talents. Pensez par exemple aux personnes en situation de handicap et aux plus de 50 ans : des sources de talent que nous sous-exploitons aujourd’hui. L’inclusion contribue aussi à la réintégration : avec quelques adaptations du lieu de travail, un collaborateur qui revient d’une période d’absence peut à nouveau parfaitement assumer son ancien poste, ce qui lui permet de rester actif. Je vois donc l’inclusion plus comme une opportunité que comme un problème.

LES PILIERS DU POSITIVISME

Ce positivisme s’appuie de préférence sur plusieurs piliers. Le premier est un bon équilibre entre ambition et réalisme : allons-nous éradiquer le burn-out, le grand mal de notre temps ? Bien sûr que non. Mais pouvons-nous nous rapprocher de cet idéal ? Évidemment.

Il est par ailleurs très important que nous accordions du soin aux personnes. C’est tout l’intérêt de la prévention. Et cela implique également une certaine personnalisation : chaque personne est différente, et chaque situation est unique. Chaque approche ou outil relatif au développement du bien-être doit donc être adapté du mieux possible à l’individu. Se soucier des personnes, c’est également communiquer. Et pas uniquement lorsque les choses vont bien : en tant qu’employeur, on se distingue surtout en étant présent dans les moments difficiles.

Je plaide pour ce faire pour une appropriation poussée chez tous les acteurs du secteur du travail : en tant qu’employeur, n’attendez pas que le législateur ou que les circonstances vous poussent à l’action. Soyez proactif et mettez en place une politique solide de présence au travail et de réintégration. Ouvrez un débat actif et ouvert sur la diversité et l’inclusion. En tant que travailleur, n’attendez pas non plus que votre employeur passe à l’action. Veillez aussi à votre bien-être personnel et à celui des autres.

C’est pourquoi je crois fermement au pouvoir de la sensibilisation et de l’information. Voilà pourquoi nous mettons un point d’honneur chez IDEWE à mettre en avant des sujets clés par le biais de nos canaux de communication et des médias, tout en donnant des outils aux entreprises et aux personnes pour qu’elles développent cette appropriation.

Et enfin, j’incite chaleureusement les employeurs à ne pas voir la prévention uniquement comme une charge. Car la prévention permet de diminuer l’absentéisme, augmente l’efficacité, la rétention, améliore l’image de l’employeur, ce qui contribue à l’attractivité, etc. La prévention, ça rapporte.

En bref, nous entamons une année riche en défis et en opportunités. Je suis convaincu que je pourrai à nouveau m’adresser à vous dans 12 mois pour vous partager les avancées que nous avons réalisées sur le plan du bien-être.

Que 2023 s’inscrive sous le signe de la collaboration !

Lode Godderis