Conduire sans/sous pression ou influence de substances
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Expert Kelly De Clercq
Conseillère en prévention aspects pyschosociaux
Deux ateliers pratiques sensibilisent vos travailleurs à leur comportement à risque au volant
Deux nouveaux ateliers pratiques doivent mieux sensibiliser les travailleurs aux effets du stress et de la consommation d’alcool, de médicaments et de drogues au volant. « Les recherches montrent que plus de la moitié des conducteurs belges ont été victimes d’un comportement agressif dans la circulation au cours de l’année écoulée », déclare Kelly De Clercq
Les facteurs de stress des conducteurs jouent un rôle important dans les accidents ou violations du code de la route dont les agressions, affirme Kelly De Clercq, conseillère en prévention aspects psychosociaux chez IDEWE. « Et les conducteurs professionnels ou les personnes qui doivent souvent prendre la route pour leur travail doivent composer avec certains stimuli : pression du travail, embouteillages, deadlines, etc. Les études nous montrent que le stress entraîne souvent un comportement agressif. En outre, il existe un lien évident avec la consommation d’alcool. Les personnes se tournent souvent vers l’alcool pour éviter le stress ou pour y faire face. »
Reconnaissance et changement
« Afin de pouvoir travailler de manière préventive, il est de toute façon nécessaire de fournir des informations sur les sujets, mais nous les limitons au maximum. L’atelier se veut tout sauf théorique. L’idée est que les participants travaillent activement avec des coupures de journaux et des témoignages, dans lesquels ils peuvent reconnaître leur propre comportement ou identifier des situations qui les stressent. Reconnaître un comportement est une chose, changer le comportement de ceux qui se rendent compte qu’ils peuvent mieux faire en est une autre. Pour ce faire, nous prodiguons énormément de conseils pratiques. Ils constituent surtout un support de discussion sur les comportements alternatifs, ce qui permet aux participants de réfléchir à ce qui leur semble le plus efficace, comme monter dans la voiture en étant moins stressé ou réagir différemment au comportement agressif des autres. »
Effet sous-estimé
L’atelier « Conduire sans/sous influence » vise également une meilleure sensibilisation à l’effet de l’alcool, des médicaments et des drogues sur le comportement au volant et les conséquences qui en découlent dans la circulation. « Cette approche est la même. En effet, même si la législation relative à la consommation de substances au volant est claire, nous constatons toujours des comportements à risque. De nombreux conducteurs supposent également que l’abus de substances appartient à la sphère privée et n’a donc aucune incidence sur le travail. Ils sous-estiment cependant les conséquences de leur consommation pendant les heures de travail. »
« La partie " médicaments " est la plus sous-estimée par la plupart des personnes. Même les médecins qui prescrivent des médicaments portent peu d’attention aux conséquences du comportement de leurs patients au volant. L’atelier vise également à faire réfléchir les personnes sur leur comportement à risque, ce qui se traduit par une plus grande prise de conscience et une multitude de possibilités de comportements alternatifs. »
Les deux ateliers s’inscrivent dans la politique AMD, la politique en matière de stress ou la politique en matière de bien-être général d’une organisation.
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Conduire sans/sous influence
Conduire sans/sous pression
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