Un job d’été en toute sécurité : comment s’y prendre ?
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Expert Ilse Moerland
Responsable de la discipline Médecine du travail
Pour évaluer les risques correctement, les étudiants doivent compléter un questionnaire à l’avance
Comme pour les autres travailleurs, vous êtes responsable, en tant qu’employeur, de la sécurité et du bien-être de chaque étudiant jobiste. Une analyse de risques doit permettre de déterminer si les jeunes doivent également être soumis à un examen médical. Si vous avez des questions sur le bien-être et la santé des étudiants jobistes, IDEWE peut vous assister en tant que service externe.
Selon la loi, les « jeunes au travail » sont :
- des travailleurs mineurs (15-18 ans) qui ne sont plus soumis à l’obligation scolaire à temps plein ;
- des personnes qui ne sont plus soumises à l’obligation scolaire à temps plein et qui sont occupées en vertu d’un contrat d’apprentissage ;
- toutes les personnes qui ne sont plus soumises à l’obligation scolaire à temps plein ayant un contrat dans le cadre d’un trajet de formation et pour lesquelles l’employeur paie moins de cotisations sociales ;
- tous les élèves et étudiants qui effectuent une forme de travail dans l’établissement d’enseignement ;
- les étudiants jobistes.
Quels sont les risques?
Une analyse de risques est la condition de base pour les autoriser à travailler. Cette obligation garantit l’identification de tout risque pour la sécurité, la santé physique et mentale ou le développement des jeunes, comme :
- les risques dus au manque d’expérience ;
- les risques dus à l’absence de conscience du danger ;
- les risques qui peuvent être liés à leur développement inachevé.
Questionnaire préalable
Afin d’obtenir des informations complémentaires sur l’emploi et d’évaluer si le candidat doit être soumis à une évaluation de santé, chaque jeune doit remplir un questionnaire préalable à l’embauche. « Via la fonctionnalité ElectrA ou Gestion du personnel dans l’espace client my.idewe.be, les clients d’IDEWE peuvent fournir le questionnaire aux étudiants jobistes », explique Ilse Moerland, responsable de la discipline médecine du travail chez IDEWE.
« L’étudiant reçoit alors un SMS contenant le lien vers le questionnaire numérique. Sur la base du travail que l’étudiant va effectuer, des risques associés et des réponses aux questions relatives aux antécédents médicaux et à l’état de santé physique et mentale de l’étudiant, notre équipe médicale procède à une première évaluation. Si nécessaire, l’étudiant jobiste reçoit alors une invitation à une consultation avec le médecin du travail. »
Accueil et accompagnement
Outre l’organisation de la surveillance de la santé, un accueil et un accompagnement adéquats des jeunes sont essentiels. Les étudiants doivent par exemple, dès le début de leur entrée en service, être correctement informés des risques éventuels qu’ils encourent et des mesures de prévention en vigueur.
Interdits aux jeunes
Certains travaux sont interdits aux jeunes. Il s’agit de travaux qui :
- vont objectivement au-delà de leurs capacités physiques ou psychologiques ;
- impliquent une exposition à des agents toxiques ou cancérigènes ;
- impliquent une exposition à des rayonnements ionisants ;
- les exposent à un risque d’accident en raison de leur âge ou de leur manque d’expérience, ce qui signifie qu’ils ne comprennent pas bien les règles de sécurité ou qu’ils ne sont pas suffisamment formés ;
- les exposent à des températures extrêmes de froid ou de chaud, ou à des bruits ou vibrations ;
- sont conformes à la liste non limitative des agents, procédés, travaux et endroits du livre X du code du bien-être au travail. Lisez ici le texte complet.
Le code prévoit des exceptions sous certaines conditions strictes, par exemple lorsque l’emploi s’inscrit dans le cadre d’une formation.